Le coquelicot

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Les coquelicots peuplent les champs en friche et les bordures des chemins. Quand ils sont nombreux, un pré entier peut devenir rouge sang apportant une véritable touche colorée dans nos campagnes céréalières. C’est une plante originaire du Moyen-Orient qui aurait pu disparaître à cause des nombreux traitements d’herbicide qu’elle recevait dans les champs de blé. De plus, elle est très éphémère et en fanant, le rouge vif se transforme en pourpre. 

C’est un sujet très facile à reproduire à l’aquarelle qui permet de travailler les fusions et les glacis ainsi que la précision des traits. Un croquis préalable n’est même pas nécessaire car les pétales sont vraiment simples.

Prenez vos pinceaux et aquarelles et amusez-vous à tester l

 

Matériel de l'article :

  • Papier 100% coton (grain torchon nuageux mais le grain fin est plus approprié).
  • Aquarelles Van Gogh (rouge permanent clair, vert de vessie, crépuscule vert, gris de payne).
  • Pinceaux ronds (taille moyenne et petite).

Tutoriel :

Les pétales :

En premier, je crée un jus de rouge permanent clair qui me permet de peindre le pétale en arrière-plan. 

Je rajoute un peu plus de pigments rouges à ce jus et je peins un pétale à gauche et un pétale à droite. Je tapote le pinceau sur le pétale de gauche pour déposer les pigments. Je ne vais pas trop vers le centre car le pétale à l’arrière est encore humide donc les pigments iront naturellement vers l’intérieur de celui-ci.

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Enfin, je dépose du gris de payne sur la base des pétales. Il ne faut pas avoir trop d’eau dans le pinceau pour ne pas créer d’auréoles. Je laisse tout sécher et pendant ce temps, je réalise les boutons.

Quand la première tige est finie, je pose un glacis sur les deux pétales du premier plan. Une démarcation apparaît entre les deux pétales grâce au gris de payne donnant l’impression de superposition.

Ensuite, j’attends que les pétales sèchent avant de réaliser un second glacis sur le pétale de droite. De nouveau, j’attends qu’il sèche avant d’appliquer le second glacis sur le pétale de gauche. 

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Bouton et tige :

Je commence par peindre le bouton avec du vert de vessie. Comme une grosse quantité s’est déposée sur le papier, je nettoie le pinceau, je l’essore et je retire l’excédent de peinture en posant le pinceau dessus. Je me sers de cet excédant pour créer la tige. Je rajoute du crépuscule vert sur la gauche du bouton pour créer le relief ainsi que sur la courbure de la tige. 

Les pétales du coquelicot ont presque séché. J’en profite pour créer la tige verte de la même manière que celle du bouton.

Le second bouton en arrière-plan sera réalisé avec le même processus.

Bouton floral :

Pour apporter de la variété, je peins un bouton floral. Je commence par le même jus rouge que le premier pétale. Une fois terminé, j’ajoute le vert de vessie dans le bas du rouge encore humide.

Je réalise un glacis de rouge et je renforce le calice et la tige avec du crépuscule vert en insistant plus à gauche.

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2 réflexions sur “Le coquelicot”

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