Poils duveteux à l’aquarelle (Renard)

Je vous montre comment réussir l’effet de poils duveteux dans l’humide pour créer facilement des silhouettes d’animaux sans avoir à peindre les poils un à un.

Dans cet exercice, je peins un renard assis ce qui me permet d’utiliser plusieurs couleurs. Mais selon l’animal on peut n’utiliser qu’une seule couleur pour faciliter l’apprentissage.

Ne rater aucune astuce en regardant la vidéo jusqu’au bout 😉 !

Matériel de l'article :

✏ Papier 100% coton, 300gr/m², Winsor & Newton

✏ Aquarelle White Nights (gris de payne, ocre, terre de sienne, voronezhskaya black)

✏ Pinceau gamme Azur de la marque Léonard

Démonstration :

Le corps du renard :

Si vous ne vous n’êtes pas sûr de bien peindre la silhouette du renard, je vous conseille de prendre un crayon aquarellable de dessiner le contour du renard avant de mouiller la feuille.

Avant de peindre j’ai passé l’intégralité de ma feuille sous le robinet jusqu’à ce qu’elle soit molle et brillante.

Puis avec un pinceau rond nerveux j’ai peint la silhouette de l’animal en ocre jaune. Je prends un pinceau nerveux car il me faut beaucoup plus de pigments sur le pinceau que d’eau.

Je tapote mon pinceau pour libérer les pigments sur la bordure.

Capture d'écran 2023-06-14 131614

Mise en couleurs :

Pour donner plus de corps au renard, j’ai ajouté des touches de terre de sienne brûlée sur sa ligne de dos et sur la ligne du milieu de sa queue.

La partie blanche du bout de queue est délimitée par la couleur voronezhskaya black, une sorte de sépia. Je trouve qu’elle est particulièrement jolie pour peindre des nuances dans les poils blancs.

J’ai profité que le papier avait un peu séché pour peindre les oreilles car je ne voulais pas qu’elles soient trop duveteuses. Je préfère que les pigments restent et ne s’effilent pas. J’ajoute également la petite bordure à l’extrémité avec la couleur gris de payne. Je continuerai les oreilles sur papier sec.

Capture d’écran 2023-06-14 131826

Finitions :

Enfin, avec le voronezhskaya black, je peins l’ombre portée qui crée tout de suite du relief. 

Je dépose plus de pigments au niveau de l’ombre d’occlusion, c’est-à-dire, l’endroit où le corps du renard entre en contact avec le sol.

Ensuite, j’estompe les bordures de l’ombre avec mon pinceau que j’ai nettoyé et dont j’ai enlevé le surplus d’eau.

Je finis par rajouter un peu plus de gris de payne sur les oreilles.

Capture d’écran 2023-06-14 131750

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *