J’ai choisi comme sujet un glaïeul orné de fleurs rouges pour vous parler de l’éclaircissement et de l’assombrissement de cette couleur. Ici, c’est un rouge écarlate. Grâce à la superposition de différentes couches de couleurs, je vais pouvoir modifier sa valeur tout en conservant un aspect naturel, intense et propre.
Vous pourrez voir aussi comment je crée du relief sur les pétales.
Pour tout savoir sur la réalisation de cette fleur et de son fond, rendez-vous dans la vidéo dans laquelle je vous donne mes conseils !
Matériel de l'article :
✏ Papier Pastelmat (Lie de vin) de la marque Clairefontaine
✏ Coffret Bâtonnets Rembrandt (Rouge permanent 372.5, Blanc 100.5, Orange 235.9, Terre d’ombre brûlée 409.5, Vert olive 620.3 et 620.7, Cinabre vert foncé 627.5, Cinabre vert clair 626.7, Vert jaunâtre permanent 633.5, Noir 700.5)
✏ Crayons Faber-Castell Pitt (Blanc 101, Rouge Indien 192, Rouge Pompei 191, Gris chaud I 270)
✏ Estompe papier
Démonstration :
La construction de l'esquisse :
J’ai choisi de placer la plante en diagonale. Je commence par peindre un bouton avec le bâtonnet vert olive puis le rouge sans esquisse préalable. Le sujet est réalisé aux bâtonnets car je veux rester dans la simplification et la spontanéité. C’est à partir de ce premier bouton que je vais construire le reste de l’esquisse au bâtonnet rouge.
Les boutons ne sont pas détaillés, ce sont juste des traits de bâtonnets en diagonale. Cela suffit à donner une première forme.
Mise en couleurs :
Mon esquisse étant finie, je vais placer les parties les plus ombrées avec le bâtonnet Terre d’ombre brûlée. J’en profite également pour ombrer les fleurs en bouton.
La couleur terre va assombrir le rouge sans ternir la couleur contrairement au noir qui donnerait un aspect sali.
En revanche pour illuminer le rouge, j’opte pour un orange assez vif qui permet donc d’éclaircir sans affadir comme le ferait un bâtonnet blanc.
J’évite le plus possible d’utiliser le noir car il est trop brutal à l’œil et souvent, il ne représente pas la réalité.
Le fond :
Mon choix s’est porté sur un fond flou et clair que j’ai peint avec différents verts. J’ai utilisé l’estompe en papier sur la sous-couche pour bien étaler les pigments.
Ensuite, j’ai préféré estomper avec le doigt en mouvements circulaires pour avoir des transitions douces. Pour conserver plus de lumière, j’ai ajouté du blanc. Enfin, j’ai vignetté les coins avec du noir pour que les yeux se recentrent sur le milieu du pastel sec.
