Fleur de lotus à l’aquarelle

Bienvenue à tous sur cet article !

Peindre une fleur de lotus à l’aquarelle est assez simple. Ce sont des fleurs monochromes aux nuances claires. Je vous propose donc de s’intéresser au fond et d’utiliser l’espace négatif pour lui apporter une autre dimension lumineuse et plus de charisme sur papier blanc. 

La fleur et le fond seront travaillés exclusivement dans l’humide ce qui permet de bien s’entrainer avec cette technique. J’utilise également la technique du glacis.

Prenez vos aquarelles et vos pinceaux et exercez-vous avec cette jolie fleur !

Matériel de l'article :

  • Papier Hahnemühle, format carte postale, 230 g/m², grain fin.
  • Aquarelle Rembrandt (Jaune Azo clair, Permanent orange, Laque de garance clair, Vert de Vessie, Vert Hooker foncé, Vert émeraude, Crépuscule vert).
  • Aquarelle White Nights (Quinacridone violet)
  • Pinceau Leonard gamme Azur, rond.

Démonstration :

Les pétales :

L’esquisse est réalisée avec des crayons graphites aquarellables.

Les pétales sont créés avec un mélange de Quinacridone violet et de Laque de garance clair. Tout au long de la peinture des pétales, je varie cette teinte en y ajoutant soit un peu plus de violet soit un peu plus de Laque de garance.

J’humidifie un pétale et je commence par appliquer la peinture le long du bord.

Grâce à l’humidité du papier elle va se répandre vers le centre. Si la peinture ne s’étale pas comme je le souhaite, je l’aide avec le pinceau.

Conseil : Laissez bien des espaces de papier sec entre les pétales que vous peignez pour ne pas que la couleur du pétale d’à côté vienne se répandre dans celui que vous êtes en train de peindre.

 

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Le cœur et la tige :

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J’ai bien pris soin de conserver un espace blanc pour placer une partie du cœur du lotus. J’ai ajouté une touche d’orange au jaune azo clair.

La tige est claire pour qu’elle puisse ressortir par rapport au fond. J’utilise du Vert de vessie dilué que je mets sur le côté gauche et ensuite je l’étire vers la droite. J’ai ainsi un léger effet lumineux sur toute la partie droite de la tige.

Le fond : Travail de l'espace négatif

Je vais progresser zone par zone car même si la carte est petite, il faut être minutieux quand on dépose l’eau près du lotus. Si jamais une goutte se retrouve sur un pétale, séchez immédiatement avec un papier absorbant ou un chiffon et attendez que cette partie soit complètement sèche avant de commencer à peindre.  

Le crépuscule vert est une teinte qui granule : les pigments noirs vont se séparer des pigments verts lors du séchage. Cependant, comme c’est une teinte sombre je vais en mettre sur tout le contour de la fleur pour que celle-ci ressorte. 

J’en dépose aussi par touches sur le reste de la zone humide et j’apporte plein d’autres touches avec les 3 verts que j’ai choisis : le vert émeraude pour son côté bleuté, le vert hooker et le vert de vessie qui apporte de la lumière. 

Les touches sont complètement disparates. Le but est de remplir complètement la zone humide et de laisser la magie de l’aquarelle opérer.

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Les finitions :

On est rarement précis en déposant l’eau près d’un motif déjà peint, il y a donc des espaces blancs qui persistent entre le fond et les pétales.

Avec l’aide d’un tout petit pinceau, j’ajoute de la peinture crépuscule vert non diluée pour combler les espaces. C’est vraiment important de ne mettre que le strict nécessaire d’eau sur le pinceau car si vous en mettez trop, l’eau va se déposer sur une plus grande zone et va réactiver la couche d’aquarelle.

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