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Aujourd’hui je vous propose la suite d’un pastel dont j’ai déjà écrit l’article : il s’agit du quartier d’orange. Quand j’ai créé ce pastel, je voulais lui ajouter un verre de jus d’orange. Mais je trouvais qu’il était plus judicieux de rédiger deux articles différents car même si le thème commun est l’orange, la création du fruit coupé et du verre n’est pas du tout identique.
J’ai donc décidé de scinder les deux pastels et je vous explique donc, dans cette suite, comment j’ai peint ce fameux verre de jus d’orange.
Vous pouvez aussi tenter de reproduire le verre en suivant mes explications.
Matériel de l'article :
Photo de référence : Verre de jus d’orange
- Papier pastelmat
- Crayons Faber-Castell pitt (Gris chaud I, Gris froid I, Gris froid IV, Gris de payne, Terre d’ombre naturelle, Brun noix, Orange sanguine, Terre cuite).
- Derwent (Rasperry (framboise), Deep cadmium (jaune), Spectrum orange, Titanium white (blanc)).
- Caran d’Ache (Blanc azuré)
- Royal Talens (Ocre jaune)
Démonstration :
Le fond du verre :
J’ai commencé du bas vers le haut car c’est plus facile de poser la base du verre et ensuite de remonter. C’est aussi la partie la plus complexe.
J’ai commencé par tracer le reflet orangé avec la couleur terre cuite. C’est la partie la plus difficile car on doit voir le fond donc un cercle ou plutôt un ovale très écrasé. Ici j’ai utilisé de la terre cuite, du gris de payne, des gris froids, du blanc et quelques légères touches de jaune et d’orange.
La partie entre le fond et le jus d’orange laisse entrevoir par transparence la planche en bois. Les deux courbes qui la composent doivent être parallèles entre elles mais aussi parallèle avec la première courbe du fond. Cette zone est assez facile à réaliser avec le gris chaud qui sert à estomper (dans le sens de la courbe donc plus horizontalement). Le blanc et le brun noix sont utilisés pour réaffirmer les couleurs de la planche en fond.
Le jus d'orange :
C’est assurément la partie la plus facile. J’ai quasiment repris le même code couleur que pour le quartier et sa pulpe sauf que j’ai rajouté du framboise pour apporter la touche légèrement sanguine de la partie gauche du verre. La partie à droite est orange/jaune clair et la partie de gauche est orange/rouge.
À retenir : Les traits de pastel doivent être tracés de façon verticale.
J’ai créé une base de terre d’ombre naturelle avec de l’ocre jaune à droite alors qu’à gauche j’ai déjà peint avec du framboise avant de rajouter la terre d’ombre naturelle par dessus. J’obtiens donc un orange plus profond et rouge.
Ensuite je vais unifier le tout avec le crayon terre cuite. Enfin, j’ajoute du jaune pour vivifier le jus d’orange.
Haut du verre et transparence :
Une fois que la couleur du jus d’orange me satisfait, je crée les bords du verre. Cette fois-ci l’ellipse est inversée par rapport au fond du verre.
Le bord qui est le plus vers nous est au-dessus du bord qui est en arrière, le tout étant encore plus écrasé.
C’est grâce au gris froid et au blanc azuré que je trace le bord. Il y a aussi des reflets de Terre cuite. Pour marquer le bord et lui donner un peu de relief, je le souligne avec un trait de gris de payne, surtout le bord qui est en arrière.
Il ne me reste plus qu’à prendre le blanc azuré (un blanc est bien) et le gris chaud et je peins les reflets que j’observe sur la photo du verre. Les reflets doivent toujours être verticaux. Selon l’intensité du reflet j’appuie plus ou moins sur mon crayon.
Pour un éclat lumineux fort : j’appuie beaucoup sur le blanc azuré.
Pour un léger reflet peu intense : je frotte juste le gris chaud.
