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L’Automne commence à se faire sentir avec les températures qui baissent mais également avec les feuilles des arbres qui se parent de jolies couleurs chaudes allant du jaune jusqu’à du rouge orangé flamboyant. Mais dans cet aquarelle de paysage c’est un champignon bien connu qui est à l’honneur : L’ amanite tue-mouche.
Dans cette aquarelle entièrement filmée, nous allons voir le travail dans l’humide pour le fond et le premier plan. Le travail sur papier sec permet de rajouter les finitions ou avoir une grande précision dans les coups de pinceaux pour créer le sol forestier.
En regardant cette vidéo, vous pourrez peindre facilement ce paysage automnal.
Matériel de l'article :
Photo de référence : Le champignon
- Papier 100% coton Winsor & Newton, 300 gr, grain fin
- Aquarelle Royal Talens : Rouge permanent clair, Vert de Vessie, Vert de Hooker foncé, Crépuscule vert, Ocre jaune, Terre de Sienne brûlée, Terre d’Ombre naturelle, Bleu céruleen, Outremer foncé
- Pinceaux plat et rond Azur de chez Léonard
- Drawing gum
Démonstration :
L'arrière-plan
L’arrière-plan est travaillé dans l’humide. Je ne le charge pas trop car je souhaite que le champignon ressorte.
Je dépose donc des touches plus ou moins diluées de bleu céruléen. Par contre, de chaque côté du champignon, je dépose peu de pigments pour avoir un ciel très clair.
Je profite que le papier soit toujours humide pour peindre les troncs. L’utilisation de pinceaux plats permette de tracer des lignes bien égales. Je varie la taille des pinceaux et la couleur des troncs entre la terre de sienne brûlée et un mélange de terre d’ombre naturelle et d’outremer foncé.
Toujours dans l’humide, j’ajoute des touches de vert de hooker foncé et ensuite de crépuscule vert pour créer un feuillage.
J’obtiens donc un arrière-plan boisé et flouté.
Le champignon :
Le chapeau est peint uniformément au rouge permanent clair. Je laisse quand même une partie plus claire pour indiquer que la lumière ressort plus à cet endroit.
Le pied est peint à l’ocre jaune très diluée sur la partie droite et la partie basse alors que pour le dessous du chapeau, la partie haute du pied, et la partie de gauche j’utilise le mélange de marron foncé créé pour les troncs d’arbres.
Le sol forestier :
Le sol est réalisé en 2 étapes. J’ai d’abord humidifié tout mon papier. J’ai ensuite déposé plein de taches de pigments de différents verts (vert de vessie, vert de hooker foncé et crépuscule vert) et marron (terre de sienne brûlée et terre d’ombre naturelle) avec le pinceau rond.
Puis une fois que tout était sec, avec les mêmes couleurs j’ai peint de petits points ou de toutes petites branches pour essayer de reproduire un tapis de mousse. Sur les zones marron, j’ai dessiné des aiguilles de pin sans dessus-dessous. Le but est que ça représente un fouillis.
Les finitions :
L’aquarelle est totalement sèche, j’enlève donc le Drawing gum. Le blanc du papier apparaît. Pour donner du relief aux points blancs, je désature le rouge permanent clair avec le mélange de terre d’ombre naturelle et d’outremer foncé. Puis, j’applique ce rouge foncé sous les points blancs et sur leur côté gauche.
Une fois que tous les points blancs ont du volume, je rajoute des traits blancs avec un feutre à encre de chine blanche sur la bordure droite du champignon, sur la partie lumineuse du chapeau ainsi que quelques traits sur la partie la plus claire du pied.
Je termine cette aquarelle en ajoutant l’ombre des mousses et aiguilles situées contre le pied du champignon en utilisant le mélange de marron foncé.
