La perspective atmosphérique à l’aquarelle est facilement réalisable en peignant des montagnes successives. Le bleu est une des couleurs clé pour réaliser cette perspective. Mais avant de vous en dire plus sur cette aquarelle, je suis contente de vous annoncer le concours des 100 abonnés YouTube qui se déroule donc sur ma chaîne : Emma – Linkartstories
Vous pourrez tenter de remporter une des deux aquarelles mises en jeu dont cette aquarelle montagnarde. Cette vidéo vous explique le processus de création et si vous écoutez bien, vous aurez un mot magique pour avoir une chance en plus de gagner (mot à reporter sur : 👉 le formulaire d’inscription)
N’attendez plus, prenez les pinceaux et écoutez attentivement cette vidéo !
Matériel de l'article :
- Papier aquarelle Hahnemühle 230g/m2, grain fin, 15×10,5cm.
- Pinceaux Azur de la marque Léonard : rond et plat.
- Aquarelle Royal Talens : Bleu Outremer foncé, Laque de Garance clair, Vert de Vessie, Crépuscule vert.
- Aquarelle Winsor & Newton : Ocre jaune.
- Stylo Signo à encre gel de couleur blanche.
Tutoriel :
Le ciel :
Je peins le ciel dans l’humide c’est-à-dire que je dépose de l’eau sur toute la partie dédiée au ciel.
Ensuite, je commence par la moitié haute avec du bleu outremer foncé. Je fonce le haut du papier avec ce bleu puis je l’étire vers le bas pour qu’il devienne de plus en plus clair.
Je fais le processus inverse avec la Laque de garance clair (rose). Le rose est plus foncé en bas et je viens l’étirer vers le haut pour qu’il fusionne avec le bleu dans un joli fondu.
Les montagnes :
Les montagnes sont réalisées uniquement avec le bleu outremer foncé. Plus elles sont situées vers l’arrière-plan plus le bleu est dilué avec l’eau.
Les montagnes du fond sont aussi moins hautes que celles qui sont en avant.
Pour avoir cet effet brumeux entre chaque chaîne, je laisse le papier blanc ou très peu pigmenté et je fais attention en peignant les montagnes en avant de ne pas recouvrir l’intégralité de celles situées en arrière pour que ce blanc apparaisse entre les sommets.
L'herbe fleurie :
J’humidifie à nouveau mon papier pour pouvoir peindre une première sous-couche de vert. Dans cette partie, je n’utilise que du vert de vessie et un mélange de vert de vessie et d’ocre jaune.
Je tapote mon pinceau pour créer des taches bien pigmentées des deux couleurs différentes.
Lorsque le papier est bien sec, je crée des herbes avec le vert de vessie plus concentré. Les herbes doivent être enchevêtrées et réalisées avec un geste dynamique qui consiste à appuyer puis relâcher progressivement la pointe du pinceau pour affiner les traits.
De la même manière, je peins quatre touffes avec la couleur crépuscule vert (un vert sombre). Elles seront surmontées de touches de Laque de garance très peu diluées auxquelles je rajoute des petits points blancs au stylo signo blanc.
